Blog du CAAMLG (gironde)

Liste d'informations altermondialistes et libertaires issue du Comité d'Action AntiMondialisation Libérale de Gironde

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vendredi, janvier 21 2011

Analyse - A propos du salariat dans le Réseau Sortir du nucléaire - Analyse lumineuse et édifiante

Expéditeur original: Stéphane_Lhomme Adresse expéditeur original: stephane.lhomme@wanadoo.fr

Bonjour,

Je vous recommande ces quelques lignes LUMINEUSES de mon pote Fred Boutet (un des administrateurs qui ont été éliminés pour avoir refusé mon licenciement) à propos des salariés et du système de salariat en vigueur dans le Réseau. C'est limpide et édifiant.

L'original (avec plein d'autres choses) est là :- http://www.p-plum.fr/?L-impasse-actuelle-de-l

http://www.p-plum.fr/IMG/article_PDF/article_a93.pdf

A+ Stéphane

Le salariat Autre valeur fondamentale de SDN : le salariat. Philippe Brousse - le directeur - et Daniel Roussée - son perfide acolyte élu au CA - (ce couple est nommé "Dalippe Broussée" pour faire simple), ont toujours parlé d’une équipe salariée "soudée", "qui travaille dur", "qui ne compte pas ses heures". On retrouve ces déclarations partout. Ils glorifient l’aliénation des heures sup’, l’avilissement au travail. Tout le monde sait qu’un parton assoie son autorité en fixant des objectifs inatteignables à ses employés de manière pouvoir faire peser sur eux le sentiment de culpabilité par l’absence de résultats, et ensuite autoriser la soumission à des décisions sévères. Mais aussi et surtout, la surcharge de travail perpétuelle des salariés permet de justifier leur statut particulier par rapport aux bénévoles. Non seulement la surcharge de travail permet de prétendre que le salariat est nécessaire mais aussi de le promouvoir par des qualificatifs de "travailleurs", "compétents". Mais le salariat est une aliénation de par la relation de domination patron/salarié qu’il institutionnalise. Et la surcharge de travail est carrément voulue pour justifier auprès des bénévoles qu’on est nécessaire à leur lutte. Les salariés s’inventent en permanence des tâches, imaginent des actions à faire et les vendent ensuite aux bénévoles ! Par exemple, ces histoires de campagne électorales sont des antiennes qui ne sont jamais vraiment discutées entre militants. De plus, les salariés, par leur statut ont un patron. En décembre 2009, Dalippe Broussée - avec d’autres - ont soutenu les salariés jaunes qui faisaient grève pour que S. Lhomme, le porte-parole historique soit licencié. Pourquoi Dalippe Broussée ont poussé S. Lhomme hors de l’équipe salariée ? Parce que S. Lhomme, essentiellement, ne se soumettait pas à l’autorité de P. Brousse, parce qu’il lui tenait tête. En particulier pendant l’affaire de l’Ultimatum climatique où S. Lhomme a poussé pour faire annuler la signature de SDN, ce qui a provoqué la colère des salariés, s’indignant qu’un "simple salarié" aille contre le CA, donne autant son avis avec insistance. On sait que la signature de cet ultimatum a été refoulée par l’AG du 6 fev 2010, donnant raison alors sur le fond à S. Lhomme contre tous les autres salariés. Autrement dit, toutes les valeurs qui font habituellement les "enculés de patrons" dans l’économie de marché capitaliste se retrouvent propagées par le couple Dalippe Broussée dans l’institution antinucléaire : soumission totale au directeur, travail pour la croissance, concentration des pouvoirs - P. Brousse est le seul à être inscrit sur toutes les listes, le seul à avoir accès au mailing des sympathisants -, valorisation de l’aliénation de la vie par les heures supplémentaires "données" au "rézo", utilité du secret, manipulation des informations. Qui peut croire un instant que ces gens sont des écologistes ? Ce sont des affairistes ! Mais en plus, nous avons aussi les inconvénients des institutions de la démocratie représentative : c’est la confiscation du débat et des fonds militants. Les élus passent probablement plus de 90% de leur temps à l’institution antinucléaire plutôt qu’à la lutte antinucléaire. Ce n’est pas une fatalité : on peut très bien imaginer des formes rémunérées de travail sans pour autant tomber dans la relation de domination patron-salarié qui s’est instaurée à SDN. En particulier, pour être le changement, et montrer l’exemple, la fédération - si fédération il doit y avoir - se doit d’instaurer un système de passerelle entre le cadre légal fournit par les institutions françaises 10 et la vraie vie, où personne ne doit dominer personne. On doit pouvoir continuer à cotiser aux organismes sociaux de santé et de retraites tout en vivant d’une activité antinucléaire en échange d’un peu d’argent des donateurs. Le système doit imiter la Nature pour être vivable et durable. A l’AG de juin 2010, il a été voté l’organisation horizontale des salariés. Brousse a alors été appelé "coordinateur général". C’est bien évidemment se moquer des gens. Après avoir revendiqué la soumission totale du salarié Lhomme à ses ordres, proposé au CA de SDN nombre d’avertissements contre le salarié Lhomme pour entrave à l’autorité, après avoir pratiqué le culte du modèle de l’entreprise hiérarchique anglo-saxonne Greenpeace, comment ce personnage pourra-t-il vivre une organisation horizontale après 13 ans de règne ? Il a beau se faire toujours plus discret, comme les employés des cabinets ministériels dont personne ne sait les noms mais qui rédigent dans l’ombre de la république les décrets s’appliquant sur tous les français, il est là, œuvrant pour aider les candidats antinucléaires pendant les campagnes électorales à toucher les adhérents sur "ce qui est bon ton de penser quand on cotise à sortir du nucléaire".

25 avril 2011- Grand pique-nique ANTINUCLEAIRE devant la centrale du Blayais lors des 25 ans de la atastrophe nucléaire de Tchernobyl

Expéditeur original: Stéphane_Lhomme Adresse expéditeur original: stephane.lhomme@wanadoo.fr

Lundi 25 avril 2011 (jour férié)

Grand pique-nique antinucléaire

Tract : http://tchernoblaye.free.fr/30ans-blayais-manif.pdf

à partir de midi devant la centrale nucléaire du Blayais à Braud-et-Saint-Louis (Gironde)

A l'occasion :

- des 25 ans de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl (qui a eu lieu dans la nuit du 25 au 26 avril 1986) et

- des 30 ans de fonctionnement de la centrale nucléaire du Blayais

Initiative proposée par l'association Tchernoblaye... mais toute autre organisation demandant la fermeture de la centrale nucléaire du Blayais est cordialement invitée se joindre à cet appel qui sera rediffusé régulièrement avec une liste mise à jour des organisations. Contacts : tchernoblaye@free.fr ou 06 64 100 333







A noter : la centrale nucléaire du Blayais a commencé à fonctionner en 1981, elle atteint donc l'âge avancé de 30 ans de fonctionnement, durée prévue à l'origine par EDF. Après 30 ans de chance (en particulier lors de la tempête de décembre 1999 durant laquelle la catastrophe a été frôlée), il est grand temps de stopper cette centrale.

Adhérer à Tchernoblaye pour 2011 : http://tchernoblaye.free.fr/adhesion-tcherno-2011.pdf

jeudi, janvier 20 2011

appel à rassemblement contre la répression du mouvement des retraites par la direction de La Poste (privatisée)

Message transféré De : SUD PTT 33 <sudptt33@wanadoo.fr> Date : 19 janvier 2011 12:04 Objet : Re: l_Solidaires 33 Fwd: sud santé sociaux 24 : appel à soutien À : "iufferte@gmail.com" <iufferte@gmail.com>

Bonjour

le conseil de discipline a bien lieu vendredi 21 à 14h à la direction de La Poste 52 rue Geoges Bonnac à Bordeaux. Un rassemblement est organisé à partir de 13h30 devant la direction. Contact Bernard Pignon Sud Ptt 24 tel : 06 78 64 32 55 ou Pierre Boulet Solidaires 24 tel : 06 84 02 45 77

Pour le syndicat Laurent Pailhès


De : Irène ROMAIN <irene.romain@orange.fr> Date : 18 janvier 2011 23:10 Objet : sud santé sociaux 24 : appel à soutien À :

Je rentre d'une réunion du collectif de résistance intersyndical et citoyen du Sarladais (maintenu depuis la lutte contre la casse des retraites). Nous sommes toujours très mobilisés concernant l'affaire d'un copain facteur de Siorac qui est menacé de licenciement suite à une action de bloquage et de grève dans son centre de courrier le 28 octobre dernier. Nous avons de nouvelles initiatives locales mais avons besoin de l'aide militante de Bordeaux et ses alentours car le conseil de discipline siège vendredi prochain (le 21 janvier) au siège régional de la poste à Bordeaux. Appel à la mobilisation devant le siège de la Poste ce vendredi à 14 heures. Merci de faire relayer l'info....Solidairement. Irène Syndicat Sud Santé Sociaux 24 Irène leguay 51 Avenue de Selves - 24200 Sarlat 0638504869

article sur BDS : Faire du beurre avec des fraises

Un très bon argumentaire de Nicolas DUNTZE, militant de la Confédération Paysanne, engagé dans la coalition contre Agrexco

!!!!Faire du beurre avec des fraises


Elles arrivent depuis quelques semaines. En Europe et à Rungis. Elles sont de Gaza. Elles accompagnent des fleurs ! C’est Agrexco qui les livre ces fraises de la servitude. Chacun a pu lire la fière publicité qui en est faite et chacun aura noté aussi les effets pervers de cette triste annonce dans les rangs de quelques traditionnels soutiens au peuple palestinien en France.

Une sorte de flottement dans la conception du boycott des produits exportés par Agrexco.

Cela est vraisemblablement du au fait, heureux, qu’un tout petit relâchement des serres du blocus autorise une circulation de quelques marchandises et aussi peut être au respect du à la « prestigieuse » appellation : origine Gaza et aux paysans qui les produisent. ( ???)

C’est très certainement en toute bonne foi ( ???) que certains pourraient objecter aux boycotteurs des fraises Gazagrexco que refuser l’entrée sur le marché français et européen à ces fraises serait aller à l’encontre des intérêts des paysans palestiniens de Gaza. Cela les priverait de revenu, condamnerait la récolte, empêcherait la promotion d’un produit de qualité et de notoriété…. Le retour au blocus total en quelque sorte. Paradoxal !

Nous pourrons nous interroger plus tard sur les aspects de « qualité et de « notoriété » concepts fabriqués par la politique des colonisateurs et des commerciaux à leur solde.

Alors il nous faut rappeler plusieurs éléments qui fondent notre engagement et notre solidarité aux paysans et au peuple palestinien.

Le premier reste la solidarité avec la population paysanne victime tant de la colonisation que du blocus. Vols de terres, vols de l’eau, vols des savoir faire, destruction systématique des cultures etc…Entraves ou interdiction de commercialisation….

Le second c’est l’écoute et l’acceptation politique de l’appel au boycott intégral des activités commerciales des firmes agro alimentaires israéliennes émis par la société palestinienne. Quels que soient les produits commercialisés.

Au-delà de ces deux principes il faut rappeler ce sur quoi reposent les politiques coloniales :

Occupation militaire du territoire, expulsions des paysans (usagers ou propriétaires) des terres qu’ils travaillent, accaparement des ressources en eau, « embauche » des paysan-ne-s expulsée-s comme « travailleurs » précaires. Mise en place d’un système commercial sous les fourches caudines duquel doivent passer toutes les productions et les organisations de producteurs quand il y en a. Politiques systématiques d’exportation des productions « contractualisées » accompagnées d’un intense lobbying auprès des administrations et institutions internationales ayant a charge l’observation, l’administration et le contrôle des échanges commerciaux et de leur légalité.

Cette mécanique de spoliation et d’exploitation des ressources et des hommes fonctionne ici comme elle fonctionne ailleurs en Afrique, en Europe de l’Est ou en Amérique du Sud.

Si nous n’avons aucun grief à formuler à l’encontre des produits (fraises de Gaza, haricots verts du Burkina, tomates et poivrons du Maroc….etc) ni à l’encontre des producteurs de ces produits, en revanche il nous faut dire haut et fort que c’est le même système colonialiste ou néo colonialiste qui génère ce type de production et d’esclavage. Que le métier du paysan, où qu’il soit dans le monde c’est d’abord de nourrir lui-même, sa famille et la population qui lui est géographiquement proche.

La vocation du métier de paysan n’est pas d’engraisser les hauts de bilan des firmes agro alimentaires. Mais bien plus de tirer parti des ressources partagées des territoires sur lesquels il vit, de maîtriser ses savoir faire souvent ancestraux, de défendre les systèmes agraires locaux et de transmettre à ses pairs une mémoire et une (des) techniques susceptibles d’assurer une sécurité alimentaire pour les populations locales, même et surtout dans les situations les plus difficile agronomiquement parlant. La vocation des paysans du monde n’est pas d’organiser une compétition sur un terrain de jeu dont les dimensions et les règles sont fixées par des affairistes, spéculateurs et prédateurs de droits.

C’est cette prise de conscience dans le mouvement paysan international que nous ne sommes pas, paysans, en concurrence les uns avec les autres mais opposés aux règles commerciales, militaires, coloniales imposées par le libre échangisme et les PAS (plans d’ajustement structurels) qui fit naître à la fois la possibilité de construire des argumentaires et mobilisations communs entre plusieurs catégories sociales et naître la Via Campesina.

Alors, ne tombons pas dans le piège grossier tendu par Agrexco et ses patrons israéliens.

Souvenons nous que les plantations intensives de fraises sur le territoire de Gaza ne sont pas survenues par hasard mais après l’arrachage par les blindés de milliers de citronniers cultivés par les paysans palestiniens. Rappelons nous des chantages à l’exportation de ce produit afin de ruiner définitivement les paysans gazaouis : Tiens toi tranquille sinon pas d’export. Moyennant quoi des tonnes de fraises ont pourri sans même pouvoir être mises à disposition de la population de gaza qui a d’ailleurs vraisemblablement d’autres besoins alimentaires de base. N’oublions pas que les plans de développement de l’agriculture sont dictées par les firmes agro alimentaires coloniales et que le « libre arbitre », le libre choix du paysan colonisé ou victime de blocus, la demande sociale locale n’ont pas droit de cité dans ces spéculations.

Il nous faut crier partout que ces fraises :

Viennent d’un territoire, Gaza effectivement, mais n’ont rien de Gazouis… 
Sont produites sous la contrainte des exportateurs dont Agrexco est le principal, qui musellent économiquement Gaza. 
Que les paysans n’ont pas d’autres choix dans la situation actuelle du blocus et du besoin de survie 
Qu’il faut casser ce blocus et que briser l’activité de la firme Agrexco est un des éléments central de cette bagarre contre le blocus.

Il nous faut aussi crier partout :

que le paysan de Gaza est obligé d’acheter des plants « fabriqués » par des pépiniéristes israéliens. 
qu’aucune garantie de prix ne peut être obtenue 
que l’immense pauvreté de la majorité de la population de Gaza ne peut permettre l’obtention d’un prix rémunérateur pour les producteurs de ces fraises 
qu’Israël systématise ses livraisons de surplus agricoles (prétexte faussement humanitaire…) sur Gaza ce qui a un effet dépressif évident (et recherché) sur le revenu des paysans palestiniens sans pour autant suffire à la population. 
Que les paysans palestiniens sont capables (évidement) de travailler à la production de denrées alimentaires dont le peuple de Gaza a besoin. Et qu’il faut les aider par nos actions de boycott à retrouver cette vocation et participer en brisant le blocus à l’élévation du niveau de vie des habitants de Gaza.

Il nous faut en permanence rappeler :

que l’essence même d’Agrexco est d’être une entreprise coloniale ou au service de politiques coloniales. 
Qu’il ne peut y avoir une face de son activité noire et une autre face blanche. 
Que se battre contre les activités d’Agrexco, y compris celles survenant sur le territoire de Gaza, c’est participer du combat pour la reconquête de l’autonomie du peuple palestinien. 
Que c’est en cassant les mécanismes économiques mis en place par l’occupant (les occupants) que pourront s’ouvrir pour les peuples victimes d’apartheid, de colonisation, de spoliation des perspectives nouvelles, porteuses d’espoir pour les populations locales et exemples dont pourront s’inspirer, ici ou là, les hommes et femmes militants pour les droits des peuples à disposer d’eux-mêmes et pour la reconnaissance en droit international du principe de souveraineté alimentaire.

Enfin il nous faut dire :

que la fraise est un produit fragile 
qu’elle ne supporte pas plus de deux jours de frigo sans perdre ses qualités organoleptiques. 
qu’elle peut rester rouge et attractive au-delà de ces jours sous réserve d’avoir été traitée. Comment ? : par ionisation (radiation) qui permet de tuer tout germe, bactérie, organisme vivant, vitamines et autres composants du fruits. Israël est le troisième pays exportateur de fruits et légumes à utiliser ce procédé technique mortifère et dangereux pour la santé du consommateur. 
que ces champs de fraises comme d’autres ont subi sinon les attaques directes du moins les retombées des attaques et particulièrement la dispersion dans l’atmosphère des phosphores, radiums et autres gâteries expérimentales que l’armée de l’état colonial expérimente systématiquement sur la population de Gaza.

Pour finir :

la société européenne n’est pas demanderesse de produits hors saison. 
cette demande fictive est fabriquée par l’industrie l’agro alimentaire quel que soit l’origine de son capital. 
la construction de ces « besoins » fictifs entraîne inéluctablement la disparition de milliers de paysans sur les territoires victimes des importations. (effets des subventions à l’exportation ou usages de passe droits) 
le bilan énergétique de ce type de circulation de marchandise est catastrophique. 
le bilan social de ce type d’activités n’est jamais fait (conditions d’exploitation des paysans prolétarisés, conditions d’exploitation des travailleurs saisonniers) et encore moins le bilan « qualitatif » ( pesticides, herbicides, résidus…).

Pour toutes ces raisons nous réaffirmons notre solidarité avec les paysans et la société palestinienne et appelons sans réserve au boycott des fraises exportées par Agrexco, fussent elles de Gaza.

Nicolas Duntze, duntzenico.la@orange.fr

Paysan, Confédération paysanne, membre de Via Campesina.

Défense de la Santé Solidaire : jeudi 20-1-11 Bordeaux Place de la Victoire 17h30

RAPPEL demain jeudi 20-1-11 à Bordeaux Place de la Victoire 17h30 à 19h pour dire avec la COSS 33 : " Halte à démolition de notre système de santé ...payer plus pour se soigner moins...ça suffit !"

Pour contact : Bernard COADOU 0614555478

PAYER PLUS POUR SE SOIGNER MOINS ça SUFFIT »

          « DEFENDONS  ET AMELIORONS NOTRE SYSTEME DE SANTE SOLIDAIRE »

« RESPECTONS NOS ANCIENS, LES GRANDS MALADES, LES PERSONNES HANDICAPEES » Nous vous invitons à rejoindre l’initiative de notre COSS 33 qui va se poursuivre dans les mois qui viennent…

mercredi, janvier 19 2011

Pourquoi a-t-on annulé la conférence de Hessel ? à l'ENS : sur demande du CRIF ?

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Expéditeur original: Didier PY Adresse expéditeur original: did.py@orange.fr

Pourquoi a-t-on annulé la conférence de Hessel?

PAR UN GROUPE DE PROFESSEURS DE L’ECOLE NORMALE SUPÉRIEURE

Stéphane Hessel le 10 mars 2010 à Paris. (© AFP Thomas Coex)

Le 8 janvier, le site Mediapart annonçait une conférence-débat de Stéphane Hessel, aujourd’hui, à l’ENS, autour de l’appel remis au ministre de la Justice, Michel Mercier, défendant la légalité du boycott des produits israéliens. Le 13 janvier, Richard Prasquier, président du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France) saluait la décision de Monique Canto-Sperber, directrice de l’ENS, d’annuler la conférence (texte mis en ligne sur crif.org). A l’appel d’un collectif de normaliens, un rassemblement «contre la censure et pour la défense de la liberté d’expression» est prévu ce soir à 18 h 30, place du Panthéon.

Nous apprenons avec stupeur et indignation par un communiqué du Conseil représentatif des institutions juives de France que la rencontre prévue le 18 janvier à l’Ecole normale supérieure avec Stéphane Hessel a été annulée à la demande du Crif. Un homme qui a dédié toute sa vie au combat pour la liberté se voit ainsi interdit de parole pour avoir rappelé les droits du peuple palestinien.

Cette intervention n’est pas un fait isolé. Il y a longtemps déjà que le Crif et des personnalités qui lui sont liées exercent la calomnie et l’intimidation à l’égard des militants, artistes ou universitaires juifs et israéliens coupables de s’opposer aux violations du droit international perpétrées par l’Etat israélien. Ils ont notamment réussi à faire partir de France un cinéaste israélien dont les films ne leur plaisaient pas. Aujourd’hui cette institution affirme sans ambages son droit de décider qui a, en France, le droit ou non de parler d’Israël et de la Palestine. Elle n’a pas sans intention choisi de le faire en un lieu symboliquement associé à l’idée de la libre recherche. Si la directrice de l’Ecole normale supérieure a accepté son diktat, elle a déshonoré sa fonction. Il en va de même pour la ministre de l’Enseignement supérieur s’il est avéré qu’elle est personnellement intervenue pour faire annuler la rencontre prévue.

Ces faits sont inadmissibles. Le droit de critiquer les actes du gouvernement israélien comme de tout autre gouvernement doit être respecté sur notre territoire. Aucune institution n’a le droit de nous prescrire, en fonction des intérêts particuliers qu’elle représente, ce que nous devons dire, écrire, voir et entendre.

Signataires : Alain Badiou (ENS 1956, professeur émérite à l’Ecole normale supérieure), Etienne Balibar (ENS 1960, professeur émérite à l’université de Paris-ouest), Ivar Ekeland (ENS 1963, professeur à l’University of British Columbia, Vancouver), Jean-Marc Lévy-Leblond (ENS 1958, professeur émérite à l’université de Nice), Marie-José Mondzain (ENS 1962, directrice de recherches au CNRS), Jacques Rancière (ENS 1960, professeur émérite à l’université Paris-VIII) et Emmanuel Terray (ENS 1956, directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales).

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PETITION STEPHANE HESSEL

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Expéditeur original: a.lopez Adresse expéditeur original: a.lopez@sfr.fr

Belle journéePOUR INFO ! Faire suivre ! Nanie

Le CRIF revendique la censure de Stéphane Hessel et l'atteinte à liberté d'expression à l'ENS

http://www.mediapart.fr/club/edition/soutenons-stephane-hessel-et-les-pacifistes-de-la-campagne-bds/article/140111/le-crif-r#mce_temp_url%23

Solidarité avec Stéphane Hessel, Alima Boumediene-Thiery et toutes les victimes de la répression

http://www.collectifpaixjustepalestine.org/

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colloque agriculture paysanne 25 janvier 2011

Bonjour,

La Confédération Paysanne d'Aquitaine organise une table ronde sur l'agriculture paysanne : agriculture du 21e siècle.

Mardi 25 janvier 2011 à 14 h Maison de la promotion sociale à Artigues près Bordeaux.

La Confédération Paysanne de Gironde vous invite à assister à cette table ronde et à participer au débat qui suivra.

Dans l'attente de vous voir, bonne année à tous.

Jean-pierre Leroy

La Police vole du matériel de l’Union syndicale Solidaires et l’utilise de manière frauduleuse

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Expéditeur original: Christian Mahieux Adresse expéditeur original: chmahieux@free.fr

Le 17 janvier 2011

  • La Police vole du matériel de l’Union syndicale Solidaires et l’utilise de manière frauduleuse*

Lors des manifestations de l’automne dernier, nous avions déjà dénoncé l’utilisation par des agents de police en civil de badges et autocollants de l’Union syndicale Solidaires et de ses organisations. Ceci, à plusieurs reprises et dans plusieurs villes.

Identifiés ainsi comme manifestants de Solidaires, de SUD PTT, de SUD-Rail, etc., ces individus se révèlent être des policiers en civil au moment où ils procèdent à des arrestations !

Ceci, pour celles et ceux identifié-e-s dans ces moments là, car parfois d’autres ne se démasquent pas car ils et elles sont chargé-e-s d’organiser les fameuses « provocations de fin de manifestations ».

Solidaires n’est pas la seule organisation syndicale victime de ces manipulations, aussi grossières qu’insupportables.

S’il devient normal que les policiers en civil portent des identifiants de Solidaires ou d’autres organisations syndicales, politiques, associatives … alors les manifestant-e-s peuvent-ils porter des brassards Police et agir comme bon leur semble ?

Lors de la manifestation unitaire contre le Front National organisée à Tours samedi 15 janvier, nous avons constaté que ceci se répétait. Encore une fois, des policiers en civil ont utilisé du matériel Solidaires, l’ont détourné, et porté atteinte aux valeurs que nous défendons, aux valeurs du syndicalisme dans son ensemble.

L’Union syndicale Solidaires dénonce ces méthodes scandaleuses et dangereuses, interpelle les pouvoirs publics sur ces agissements, étudie les recours juridiques possibles, et prendra les mesures avec les autres forces sociales pour que ceci cesse.

Voir le site de Solidaires 37 :

http://www.solidaires37.org/spip.php?article523

-- Christian Mahieux +33 (0)6 83 43 00 84 chmahieux@free.fr

Union syndicale Solidaires www.solidaires.org Fédération des syndicats SUD-Rail www.sudrail.fr

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