Blog du CAAMLG (gironde)

Liste d'informations altermondialistes et libertaires issue du Comité d'Action AntiMondialisation Libérale de Gironde

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vendredi, janvier 21 2011

Analyse - A propos du salariat dans le Réseau Sortir du nucléaire - Analyse lumineuse et édifiante

Expéditeur original: Stéphane_Lhomme Adresse expéditeur original: stephane.lhomme@wanadoo.fr

Bonjour,

Je vous recommande ces quelques lignes LUMINEUSES de mon pote Fred Boutet (un des administrateurs qui ont été éliminés pour avoir refusé mon licenciement) à propos des salariés et du système de salariat en vigueur dans le Réseau. C'est limpide et édifiant.

L'original (avec plein d'autres choses) est là :- http://www.p-plum.fr/?L-impasse-actuelle-de-l

http://www.p-plum.fr/IMG/article_PDF/article_a93.pdf

A+ Stéphane

Le salariat Autre valeur fondamentale de SDN : le salariat. Philippe Brousse - le directeur - et Daniel Roussée - son perfide acolyte élu au CA - (ce couple est nommé "Dalippe Broussée" pour faire simple), ont toujours parlé d’une équipe salariée "soudée", "qui travaille dur", "qui ne compte pas ses heures". On retrouve ces déclarations partout. Ils glorifient l’aliénation des heures sup’, l’avilissement au travail. Tout le monde sait qu’un parton assoie son autorité en fixant des objectifs inatteignables à ses employés de manière pouvoir faire peser sur eux le sentiment de culpabilité par l’absence de résultats, et ensuite autoriser la soumission à des décisions sévères. Mais aussi et surtout, la surcharge de travail perpétuelle des salariés permet de justifier leur statut particulier par rapport aux bénévoles. Non seulement la surcharge de travail permet de prétendre que le salariat est nécessaire mais aussi de le promouvoir par des qualificatifs de "travailleurs", "compétents". Mais le salariat est une aliénation de par la relation de domination patron/salarié qu’il institutionnalise. Et la surcharge de travail est carrément voulue pour justifier auprès des bénévoles qu’on est nécessaire à leur lutte. Les salariés s’inventent en permanence des tâches, imaginent des actions à faire et les vendent ensuite aux bénévoles ! Par exemple, ces histoires de campagne électorales sont des antiennes qui ne sont jamais vraiment discutées entre militants. De plus, les salariés, par leur statut ont un patron. En décembre 2009, Dalippe Broussée - avec d’autres - ont soutenu les salariés jaunes qui faisaient grève pour que S. Lhomme, le porte-parole historique soit licencié. Pourquoi Dalippe Broussée ont poussé S. Lhomme hors de l’équipe salariée ? Parce que S. Lhomme, essentiellement, ne se soumettait pas à l’autorité de P. Brousse, parce qu’il lui tenait tête. En particulier pendant l’affaire de l’Ultimatum climatique où S. Lhomme a poussé pour faire annuler la signature de SDN, ce qui a provoqué la colère des salariés, s’indignant qu’un "simple salarié" aille contre le CA, donne autant son avis avec insistance. On sait que la signature de cet ultimatum a été refoulée par l’AG du 6 fev 2010, donnant raison alors sur le fond à S. Lhomme contre tous les autres salariés. Autrement dit, toutes les valeurs qui font habituellement les "enculés de patrons" dans l’économie de marché capitaliste se retrouvent propagées par le couple Dalippe Broussée dans l’institution antinucléaire : soumission totale au directeur, travail pour la croissance, concentration des pouvoirs - P. Brousse est le seul à être inscrit sur toutes les listes, le seul à avoir accès au mailing des sympathisants -, valorisation de l’aliénation de la vie par les heures supplémentaires "données" au "rézo", utilité du secret, manipulation des informations. Qui peut croire un instant que ces gens sont des écologistes ? Ce sont des affairistes ! Mais en plus, nous avons aussi les inconvénients des institutions de la démocratie représentative : c’est la confiscation du débat et des fonds militants. Les élus passent probablement plus de 90% de leur temps à l’institution antinucléaire plutôt qu’à la lutte antinucléaire. Ce n’est pas une fatalité : on peut très bien imaginer des formes rémunérées de travail sans pour autant tomber dans la relation de domination patron-salarié qui s’est instaurée à SDN. En particulier, pour être le changement, et montrer l’exemple, la fédération - si fédération il doit y avoir - se doit d’instaurer un système de passerelle entre le cadre légal fournit par les institutions françaises 10 et la vraie vie, où personne ne doit dominer personne. On doit pouvoir continuer à cotiser aux organismes sociaux de santé et de retraites tout en vivant d’une activité antinucléaire en échange d’un peu d’argent des donateurs. Le système doit imiter la Nature pour être vivable et durable. A l’AG de juin 2010, il a été voté l’organisation horizontale des salariés. Brousse a alors été appelé "coordinateur général". C’est bien évidemment se moquer des gens. Après avoir revendiqué la soumission totale du salarié Lhomme à ses ordres, proposé au CA de SDN nombre d’avertissements contre le salarié Lhomme pour entrave à l’autorité, après avoir pratiqué le culte du modèle de l’entreprise hiérarchique anglo-saxonne Greenpeace, comment ce personnage pourra-t-il vivre une organisation horizontale après 13 ans de règne ? Il a beau se faire toujours plus discret, comme les employés des cabinets ministériels dont personne ne sait les noms mais qui rédigent dans l’ombre de la république les décrets s’appliquant sur tous les français, il est là, œuvrant pour aider les candidats antinucléaires pendant les campagnes électorales à toucher les adhérents sur "ce qui est bon ton de penser quand on cotise à sortir du nucléaire".

25 avril 2011- Grand pique-nique ANTINUCLEAIRE devant la centrale du Blayais lors des 25 ans de la atastrophe nucléaire de Tchernobyl

Expéditeur original: Stéphane_Lhomme Adresse expéditeur original: stephane.lhomme@wanadoo.fr

Lundi 25 avril 2011 (jour férié)

Grand pique-nique antinucléaire

Tract : http://tchernoblaye.free.fr/30ans-blayais-manif.pdf

à partir de midi devant la centrale nucléaire du Blayais à Braud-et-Saint-Louis (Gironde)

A l'occasion :

- des 25 ans de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl (qui a eu lieu dans la nuit du 25 au 26 avril 1986) et

- des 30 ans de fonctionnement de la centrale nucléaire du Blayais

Initiative proposée par l'association Tchernoblaye... mais toute autre organisation demandant la fermeture de la centrale nucléaire du Blayais est cordialement invitée se joindre à cet appel qui sera rediffusé régulièrement avec une liste mise à jour des organisations. Contacts : tchernoblaye@free.fr ou 06 64 100 333







A noter : la centrale nucléaire du Blayais a commencé à fonctionner en 1981, elle atteint donc l'âge avancé de 30 ans de fonctionnement, durée prévue à l'origine par EDF. Après 30 ans de chance (en particulier lors de la tempête de décembre 1999 durant laquelle la catastrophe a été frôlée), il est grand temps de stopper cette centrale.

Adhérer à Tchernoblaye pour 2011 : http://tchernoblaye.free.fr/adhesion-tcherno-2011.pdf